Marie Provanikova est la première athlète recensée comme défectrice aux JO de Londres en 1948. Depuis, on compte de plus en plus de sportifs, d’entraîneurs, voire d'accompagnateurs qui profitent des Jeux Olympiques pour fuir leur pays. Les défections s’expliquent par de nombreuses raisons. Le contexte historique, économique, politique, ou même idéologique des pays d’origine des athlètes peut les pousser à trouver refuge ailleurs, mais pas seulement ; l’amour peut parfois être une raison. De plus, une grande partie d’entre eux sont portés disparus sans n’avoir jamais laissé de traces après leur départ.
Dans le cadre du présent projet de visualisation de données, nous projetons de mettre en regard une représentation de l'ensemble des défections recensées depuis 1896, en précisant leurs motivations, avec une transcription graphique de certaines aventures individuelles, de certains récits personnels jugés les plus marquants tant d'un point de vue historique que sociologique.